Myrtaceae, arbuste buissonnant, bassin méditerranéen Lors de l’Antiquité, le myrte était une image de puissance pour les Romains. Si les Grecs couronnaient d’olivier les vainqueurs, c’était des couronnes de myrte qui garnissaient les têtes chez les Romains.
Du côté de Rome, le myrte était associé à Vénus, avec, tant et si bien avait lieu la fête des filles de joie qui, comme Vénus, se paraient alors de roses et de myrte. Le myrte est tellement associé au domaine amoureux qu’il est devenu l’objet d’un jeu en Italie, le jeu de la petite branche verte...
D’un point de vue médicinal, Pline indiquait le myrte comme digestif et astringent énergique ; dans la pharmacopée traditionnelle, il est connu pour ses vertus toniques et stimulantes, intéressant dans le traitement des maladies respiratoires et génito-urinaires.